Cela pourrait être l'exemple non. 125 des lois sur le vin déconcertantes de l'Italie. Les vignobles de ce vin sont sur des terres en terrasses face à l'Adriatique et sont constitués de sols de sable et de tuf. Cela semble être les mêmes vignobles (delle Terazze) que l'un des vins blancs de Morelli, mais là le DOC est Bianchello del Matauro tandis qu'ici le DOC est Colli Pesaresi. Et s'il y avait un cépage blanc autre que Bianchello cultivé ici, le vin de ce raisin aurait probablement aussi son propre DOC. Potentiellement trois DOC d'un vignoble. Ce qui est long à dire que ce genre de difficulté dissuade probablement les consommateurs d'essayer un vin comme celui-ci. Je l'aurais certainement passé s'il était disponible à la LCBO. Si je voulais du Sangiovese, je prendrais un Chianti, surtout dans la gamme de 20 $, non? S'il n'y avait pas le cas d'échange Cavinona, je manquerais totalement ce bijou de vin de Claudio Morelli. Morelli sait comment tirer le meilleur parti de ses raisins et de son terroir. Fabriqué à 100% de sangiovese, le vin verse du rouge grenat avec une touche d'ambre sur la jante. Des arômes classiques de sangiovese de cerise, de framboise et de violette explosent du verre et il y a une chair qui rappelle vaguement le pinot noir. J'ai trouvé merveilleux à quel point la saveur s'est développée en bouche d'un début tranquille à un milieu de bouche expressif de fruits rouges mûrs, de cerise et de minerai de fer. J'ai aimé l'équilibre de la texture mûre douce et les tanins fins et adhérents, qui ont escorté le vin jusqu'à une finale décente. Le tout réalisé sans chêne. C'est peut-être du sangiovese mais c'est bien différent d'un Chianti. Vive la différence. Et une meilleure valeur que la plupart des Chianti au même prix.